Bon, ça devient critique, au point que cette fois, je vais devoir séparer ma book haul du trimestre en TROIS. Les articles vont se succéder relativement rapidement, juste le temps de réorganiser mon contenu, donc on commence avec les livres en anglais: Il y en a 28, donc l'équivalent d'une de mes book haul habituelles. Quand on y réfléchit, ça se tient. The Year I didn't eat, de Samuel Pollen.
Brave Face, de Shaun David Hutchinson.
You don't know everything, Jilly P. !, d'Alex Gino.
Pour l'anecdote, j'ignorais que ce livre existait jusqu'à ce que je tombe sur un article absolument immonde qui disait en gros que la diversité dans les romans jeunesse était de l'endoctrinement politique, bla bla bla. Donc merci à cette "journaliste" d'avoir mis une photo du catalogue de l'éditeur dans son "article", même si me faire acheter un des romans qui y figurent n'était probablement pas son intention. Donc YDKEJP est un roman jeunesse qui explore la diversité via un personnage qui ne l'est pas. Et autant j'adore lire des romans #ownvoices, autant je suis contente que quelqu'un ait eu l'idée d'écrire un roman du POV d'un personnage qui essaye d'être un bon allié contre la discrimination. J'ai beaucoup aimé l'initiative de Jillian d'apprendre le langage des signes pour pouvoir communiquer avec sa petite sœur alors que ses parents ont plus de mal à encaisser le handicap de leur bébé et que le premier docteur qu'ils consultent n'a pas une bonne attitude. En plus de ça, tout l'aspect anti raciste de l'intrigue enfonce le clou sur le fait qu'on peut se montrer insensible même sans penser à mal. La comparaison avec le fait de marcher sur le pied de quelqu'un par accident ou de frapper délibérément est très parlante. Donc merci à Alex Gino d'avoir écrit ce roman et merci aux personnes marginalisées qui se montrent patientes quand on leur marche métaphoriquement sur le pied. Je tiens absolument à signaler qu'une version française, Tu crois tout savoir, Jilly P. !, est disponible depuis le mois de Septembre et que je conseille vivement d'en mettre un exemplaire dans chaque bibliothèque qui a un rayon jeunesse. Slasher Girls & Monster Boys, édité par April Genevieve Tucholke.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé que c'était une anthologie très chouette, à fond dans le genre de la nouvelle fantastique pour la plupart. J'ai évidemment quelques préférées, comme Emmeline, qui me rappelle tellement les nouvelles de Gautier que j'étudiais pour mon mémoire de Master 1, ou encore Sleepless, The Girl without a face et On the I-5. Mais dans l'ensemble, à part une qui ne m'a pas plu, c'est un succès total. Je ne sais pas pourquoi j'ai attendu si longtemps pour m'en procurer un exemplaire, mais je suis contente de l'avoir fait. Je pense que les fans d'histoires dans la lignée des Contes de la Crypte s'y retrouveraient à merveille. Mad Love, de Pat Cadigan et Paul Dini.
J'avais très peur de lire cette novélisation du comics. Déjà parce que je suis rarement impressionnée par les novélisations, mais aussi parce que le comics, s'il sortait aujourd'hui, serait assez problématique du fait que le Joker est clairement abusif envers Harley. Mais à mon grand soulagement, le roman déchire. Il part du comics et respecte les évènements qui s'y passent mais ajoute énormément de contenu de qualité et cohérent avec le reste de l'intrigue. Loin de passer pour une gourde transie d'amour, Harley y est une psychiatre qualifiée qui sait où elle met les pieds. Des choix ont clairement été faits, dans cette novélisation. Est-ce qu'ils plairont à tous les lecteurs? Je ne pense pas. Mais de mon côté, c'est passé comme une lettre à la poste, et ça m'a encouragé à découvrir les autres romans de cette série, ainsi que les comics dont ils sont inspirés, donc ça peut être une manière sympa d'attirer de nouveaux lecteurs. Sherwood, de Meagan Spooner.
The Killing Joke, de Christa Faust et Gary Phillips.
His Hideous Heart, édité par Dahlia Adler.
J'ai choisi His Hideous Heart comme livre du mois en Octobre, donc vous pouvez consulter mon article pour plus d'infos. Girl Mans up, de M-E Girard.
Tunnel of Bones, de Victoria Schwab.
Je pense que j'ai préféré ce second tome au premier, en ce qui concerne l'intrigue. J'aime le cadre (Paris), même si certaines descriptions m'ont parfois paru un peu poussées et que le français n'est pas toujours correct. Dans la bouche de personnages français, c'est vraiment un truc qui me hérisse le poil. Ceci mis à part, j'aime que Cassidy se pose des questions sur son rôle et sur l'avenir de Jacob. J'aime aussi le nouvel antagoniste, plus que je n'ai apprécié celle du premier tome. Je ne sais pas, je pense que la familiarité du cadre parisien (même si je n'ai jamais visité les catacombes) m'a mise à l'aise. En tout cas, c'est une série de romans jeunesse que j'aime beaucoup et que j'aurai plaisir à continuer. With the Fire on high, d'Elizabeth Acevedo.
The Liars, de Jennifer Mathieu.
Deposing Nathan, de Zack Smedley.
Coup de cœur absolu pour cette pépite trouvée complètement par hasard. Zack Smedley vient de se trouver une nouvelle fan. J'adore Nate et Cam. Ils sont beaux et torturés, chacun à leur manière, mais surtout, je crois bien que je n'ai jamais haï un personnage aussi fort que la tante Lori. Pas même Ombrage, c'est dire. Presque chacune de ses interventions m'a remplie d'une telle rage que j'étais sans cesse tiraillée entre mon amour pour les garçons et mon envie d'entrer dans l'histoire pour lui défoncer le crâne à coup de batte de baseball. Enroulée dans du fil barbelé, façon Lucille. Je voulais qu'elle meure, j'en avais les mains qui tremblaient. De leur côté, la relation de Nate et Cam est si douloureuse, si triste et finalement si belle que je suis passée par toutes les émotions possibles. Et le roman finit en apothéose, entre choc, chagrin et espoir. Standing ovation, je suis conquise. Grave Matter, de Juno Dawson.
Le vaudou est une magie qui fascine, moi la première. Malheureusement, je la retrouve peu dans les romans, et bon, du vaudou + Juno Dawson, c'était pour moi. On a donc une novella courte mais touchante, à propos d'un jeune homme qui n'arrive pas à faire son deuil. Je m'attendais à quelque chose d'un peu effrayant, mais non. C'est juste triste, mais dans le bon sens. C'est une belle histoire, et les illustrations complètent très bien le texte. Je pense qu'il serait parfait pour des lecteurs récalcitrants. Slay, de Brittney Morris.
Hurricane Child, de Kacen Callender.
Ninth House, de Leigh Bardugo.
J'ai choisi Ninth House comme livre du mois en Novembre. Je suis un peu à la bourre pour mon article, mais il arrive dans les jours qui viennent, donc gardez l’œil ouvert pour une critique détaillée. Shadow and Bone, de Leigh Bardugo.
Honnêtement? Je ne suis pas impressionnée. J'ai trouvé Six of Crows à des kilomètres au-dessus de Shadow and Bone. Je l'ai lu rapidement, et ce n'est pas non plus un navet, mais j'espérais mieux de Bardugo et pour tout le pataquès qu'on m'avait fait au sujet du Darkling... Je ne l'ai pas trouvé aussi sexy que ça. Maintenant, ce n'est pas forcément juste d'attendre autant de Shadow and Bone, et encore une fois, ce n'est pas un mauvais roman, je l'ai juste trouvé plutôt générique. Je l'ai lu rapidement et je l'ai apprécié, alors que la fantasy n'est généralement pas mon domaine. Et je regarderai la série Netflix avec grand plaisir. En attendant, je recommande Shadow and Bone aux fans de fantasy (le concept des Grishas est intéressant) ou aux lecteurs de "romance fantasy", pour le triangle amoureux avec Mal et le Darkling. Les fans de Cassandra Clare et Sarah J. Maas seront probablement meilleur public que moi. The Star outside my Window, d'Onjali Q. Rauf.
The Places I've cried in public, de Holly Bourne.
Je ne l'ai pas encore terminé, mais je suis environ à la moitié et je sais que ce livre va faire très mal. Je pense aussi qu'il est important parce qu'on suit Amelie, maintenant célibataire, sans amis et avec ses notes en chute libre, qui retrace sa relation avec Reese depuis le début en expliquant ce qui aurait dû lui mettre la puce à l'oreille au sujet de l'attitude clairement abusive de Reese. J'espère que ça se termine bien pour elle, mais quoi qu'il en soit, j'encourage tout le monde à lire ce roman, ne serait-ce que pour toutes les micro agressions de Reese qu'on n'aurait pas forcément remarquées dans nos propres relations, parce que plus qu'un roman, c'est aussi une liste de drapeaux rouges qui permettent d'identifier un partenaire, pas forcément masculin, qui présente des risques d'avoir un comportement abusif dans la relation. Et c'est important d'apprendre à les identifier rapidement pour lever le camp avant que ça ne tourne mal. The Darkdeep, de Brendan Reichs et Ally Condie.
Jackpot, de Nic Stone.
Teeth in the Mist, de Dawn Kurtagich.
The Hearts we sold, d'Emily Lloyd-Jones.
Big Mushy Happy Lump, de Sarah Andersen.
Le style de Sarah Andersen est inimitable, et toujours aussi fun. C'est tellement facile de se retrouver dans ses anecdotes de la vie courante, on ne peut que rire face à ces vignettes qui semblent décrire notre quotidien avec tellement d'éloquence. Je recommande évidemment tous ses albums, ainsi que de la suivre sur les réseaux sociaux. Swipe Right for Murder, de Derek Milman.
J'ai lu White Rabbit, de Caleb Roehrig, récemment, et je pensais sincèrement que devoir élucider un meurtre, assisté d'un ex qui nous a brisé le cœur, pour empêcher que notre sœur soit accusée, le tout en interrogeant des témoins franchement hostiles, était probablement la pire expérience possible. Maintenant que j'ai lu Swipe Right for Murder, je sais qu'en fait non, y a moyen de faire bien pire. Il n'y a pas dix mille façons de le présenter: Aiden est dans une m*rde noire. Si vous cherchez des sensations fortes, quoi de mieux qu'un gausse paumé de 17 balais qui se retrouve, complètement par accident, à la place d'un hackeur de génie, recherché par la cellule terroriste qui pense avoir été doublée et par la police qui le prend pour un meurtrier? S'ensuit une course-poursuite que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher, au milieu d'un tourbillon de personnages qui font tous de la rétention d'information. Pensez Jason Bourne, mais avec à la place un ado au mauvais endroit au mauvais moment, qui essaye désespérément de sauver sa peau en se demander pourquoi tout le monde l'appelle Mr Bourne. J'ai adoré. C'est haletant, c'est aussi plein de réflexion sur les droits homosexuels, l'extrémisme, l'embrigadement des ados et le consentement. Le soutien familial a aussi une part importante et j'apprécie que ces thèmes soient abordés avec sensibilité pour donner un héros certes imparfait mais touchant. Je suis fan. Betty Bites Back, une anthologie éditée par Mindy McGinnis, Demitria Lunetta et Kate Karyus Quinn.
Une anthologie qui défonce. J'ai adoré, et comme j'avais eu la chance de recevoir un ARC, j'ai écrit un article où je parle des textes qui sont regroupés. Girlhood, de Cat Clarke.
C'est tout pour les livres en anglais, je reviens bientôt avec les deux autres parties de cette book haul de l'Enfer.
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