Comme d'habitude, c'est un véritable carnage. J'en suis au point où je me demande si je ne devrais pas les cacher dans mon armoire ou sous mon lit quand mes parents me rendent visite pour échapper au regard désapprobateur de ma mère, qui est ravie que j'aime autant les livres, mais l'est moins de la place qu'ils prennent. Oh well. Toujours est-il que j'ai encore une sacrée pile sur les bras: La bonne nouvelle, c'est que j'en ai déjà lu la moitié donc je vais pouvoir vous en dire un peu plus sur ces titres: Girl Gone Viral, d'Arvin Ahmadi.
Girl Gone Viral était mon livre du mois de Juin, donc pour plus d'infos, vous pouvez lire ma critique détaillée. Meat Market, de Juno Dawson.
Dans l'ensemble, je me suis laissée prendre dans ce roman aux allures de documentaire. Le format était intéressant, j'ai aimé les interludes d'interview entre les chapitres. On y découvre aussi beaucoup de réalités sur le quotidien des mannequins, entre la pression des agences, le stress et l'épuisement des jobs qui s'enchainent, la manière dont elles sont systématiquement jugées sur leur physique (la juxtaposition d'un article critiquant les mannequins trop maigres et d'un autre consacré à la prise de poids de l'une d'entre elles fait passer le message facilement: elles seront TOUJOURS la cible de commentaires sur leur poids), ... Cette idée qu'à part les quelques unes qui tirent leur épingle du jeu et deviennent célèbres, elles ne sont que des cintres ambulants et sont traitées comme tels. Un corps, un visage, des mensurations. Un morceau de viande. Et on enfonce le clou avec Viktoria et Lucas Blo. J'ai aimé les personnages. En revanche, c'est le troisième roman de Juno Dawson que je lis et c'est la troisième relation amoureuse du personnage principal que je ne trouve pas à la hauteur. Mais bon, c'est pas comme si elle prenait énormément de place dans l'intrigue, donc ça ne m'a pas beaucoup dérangée. Immoral Code, de Lilian Clark.
Genesis begins again, d'Alicia D. Williams.
Darius the Great is not okay, d'Adib Khorram.
Vu tout le bien qu'on m'a dit de Darius The Great, j'avoue que j'attendais mieux. C'est un roman porté par ses personnages, sans réelle intrigue, donc de base, ce n'est pas ce que je préfère et même si j'ai trouvé les personnages sympathiques, je ne me suis pas prise d'affection pour eux. Ceci dit, la dépression de Darius est très bien décrite et ses relations avec sa famille et Sohrab sonnent très juste. Donc je le recommande quand même, d'autant que vu les autres critiques, mon manque d'enthousiasme a l'air d'être une exception. The Kingdom, de Jess Rothenberg.
J'ai apprécié The Kingdom, mais il ne m'a pas captivée. Pour le coup, le problème ne vient pas uniquement du roman, ça vient aussi du fait que je n'arrêtais pas de le comparer à un autre roman assez similaire que j'ai lu et adoré récemment, et que j'ai trouvé bien meilleur. Je n'ai pas réussi à m'intéresser suffisamment à Ana. L'idée de faire d'un androïde le personnage principal était prometteuse, mais j'ai trouvé que ses émotions manquaient de l'intensité nécessaire pour me les faire partager. Certaines révélations qui auraient été percutantes si j'avais ressenti plus d'empathie pour Ana me sont donc passé complètement au-dessus de la tête, la romance ne m'a pas convaincue et le mystère concernant ce qui s'est passé pour qu'Ana se retrouve accusée de meurtre ne m'a pas passionnée. Dommage. The Kingdom reste un bon roman, hein, c'est juste que je n'ai pas été emportée. Five Midnights, d'Ann Davila Cardinal.
J'ai reçu un ARC numérique de Five Midnights un peu avant sa sortie, donc j'ai détaillé ce que j'en ai pensé dans un article. Our Year of Maybe, de Rachel Lynn Solomon.
Marina, de Carlos Ruiz Zafon.
J'ai acheté Marina pour le #YAinTranslation Book Club. Le chat aura lieu demain, sur Twitter, en attendant, vous pouvez lire mon article pour savoir ce que j'en ai pensé. All of us with Wings, de Michelle Ruiz Keil.
All of us with Wings est un de mes coups de cœur de cette année et j'ai eu la chance de recevoir un ARC numérique, donc j'ai un écrit un article détaillé que vous pouvez consulter. Death Prefers Blondes, de Caleb Roehrig.
People Like Us, de Dana Mele.
Je mettrais People Like Us dans la moyenne haute. Je l'ai dévoré. C'était super bien parti, avec la bande de garces du lycée, le blog qui menace Kay et les instructions sous forme de recettes écrites en rimes et la tension de la police qui se rapproche de plus en plus de Kay alors qu'elle est innocente. Malheureusement pour moi, j'ai trouvé que la résolution n'était pas à la hauteur et que certaines motivations du tueur étaient un peu tirées par les cheveux. Disons que ça m'a fait l'effet d'un pétard un peu mouillé. DECA reste un bon roman et les fans de thrillers YA apprécieront, c'est juste pas le meilleur qui existe. All the Rage, de Courtney Summers.
A Good Girl's Guide to Murder, de Holly Jackson.
J'ai choisi A Good Girl's Guide to Murder comme livre du mois de Juillet, donc je posterai un article dessus à la fin du mois. The Black Coats, de Colleen Oakes.
Patron Saints of Nothing, de Randy Ribay.
L'équipe de Stripes Publishing a été assez généreuse pour m'envoyer un ARC de Patron Saints of Nothing, donc j'ai écrit un article pour donner mon avis dessus. Douze Heures Avant, de Gabriella Ambrosio. The New Hunger, d'Isaac Marion.
All the Things we never said, de Yasmin Rahman.
J'ai A-DO-RÉ ce roman. Un de mes coups de cœur de l'année que j'ai avalé d'une traite. Dès que je finissais un chapitre, je me disais "j'ai encore le temps" ou "encore un chapitre et je vais me coucher", pour finir avec "JE SAIS QUE JE DEVRAIS DORMIR MAIS J'AI BESOIN DE SAVOIR LA SUITE DE TOUTE FAÇON LE SOMMEIL C'EST POUR LES FAIBLES". Le "Chaos" de Mehreen est magnifiquement retranscrit, tout comme le dilemme que son souhait de suicide représente pour elle à cause de sa religion. Cara et Olivia sont de superbes personnages aussi, je les adore. J'aime tout. L'intrigue, les personnages (je sais, je l'ai déjà dit, mais je le répète), les relations qu'ils ont les uns avec les autres, l'écriture, tout, tout, tout. Si vous pouvez encaisser les TW (tentative de suicide, abus sexuel, dépression, ...), lisez ce bouquin, ruinez le avec vos larmes et revenez me dire merci. Small Spaces, de Katherine Arden.
Dreamfall, d'Amy Plum.
Neverwake, d'Amy Plum.
J'ai choisi cette duologie comme lecture du mois d'Août, donc pour en savoir plus, vous pouvez lire l'article que j'ai posté hier. A Pocket Full of Stars, d'Aisha Bushby.
J'ai aimé ce roman, même si ce n'est pas forcément le meilleur que j'ai lu récemment, ni sur ce sujet. J'ai apprécié que Safiya apprenne à connaitre sa mère mais le principe du parfum est soit trop précis soit trop vague pour me convenir. Un gros bon point pour l'évolution de sa relation avec Elle, puis avec ses nouvelles amies. Et la fin m'a choquée, je ne m'y attendais pas du tout. Donc un petit oui pour A Pocketful of Stars, je lirai sans doute le prochain roman d'Aisha Bushby. Frankie, de Shivaun Plozza.
Chain Mail, de Hiroshi Ishizaki.
The Head of the Saint, de Soccoro Acioli.
Little Monsters, de Kara Thomas.
Alors cette fin? Je ne l'avais VRAIMENT pas vue venir. J'ai imaginé les hypothèses les plus farfelues, mais celle-ci ne m'avait même pas effleuré l'esprit. J'ai aimé les personnages, même si j'ai trouvé que Kacey faisait parfois de la rétention inutile au niveau des explications qu'elle donnait à la police, une fois en particulier où la vérité ne présentait aucun danger pour elle et le mensonge qu'elle a donné était complètement minable. Quand on est le suspect principal dans une affaire de meurtre, on essaye de ne pas avoir l'air ENCORE PLUS suspect. En-dehors de ça, tout était plus ou moins sensé et je rajoute un gros bon point pour la relation entre Kacey et Andrew. Andrew s'était lui-même senti en trop dans la famille, il était le mieux placé pour comprendre Kacey et l'aider à se sentir intégrée. Ashley aussi s'est montrée très accueillante avec elle. Donc une bonne intrigue, des personnages sympas et un plot twist qui m'a surprise, je recommande sans hésiter. DEJA noter qu'il a été publié en français sous le même titre. After the Fire, de Will Hill.
Par le Feu est un de ces romans que j'ai achetés sur un coup de tête. Sur le principe, ce n'est pas ce que je préfère lire. Par curiosité, j'ai lu le premier chapitre... Pour refermer le bouquin deux jours plus tard, soufflée. Je ne m'attendais vraiment pas ce qu'une histoire aussi dure et aussi triste puisse m'hypnotiser à ce point. Et je pense que ce qui me choque le plus, c'est que c'est (librement) inspiré de faits réels. L'auteur parle du Siège de Waco comme étant la principale inspiration pour son roman, et lire le quotidien de Moonbeam et des autres membres de la Légion en sachant qu'il y a réellement des endroits comme ça, ça fait froid dans le dos. The Cheerleaders, de Kara Thomas.
J'ai trouvé The Cheerleaders assez similaire à A Good Girl's Guide To Murder, finalement. C'est probablement parce que j'ai lu The Cheerleaders peu de temps après AGGTM, mais j'ai remarqué quelques éléments en commun qui me font penser que si on a aimé l'un, on aimera l'autre. Ce qui tombait super bien, vu que j'avais justement aimé AGGTM. J'ai beaucoup aimé The Cheerleaders. Je n'ai pas soupçonné l'explication du tout, ce qui ne m'arrive pas souvent, et j'ai trouvé que les personnages étaient bien écrits, même si Ginny et les amies de Monica auraient mérité un peu plus d'attention, d'après moi. C'était prenant et je suis contente de la fin parce que Monica a fait preuve de sang-froid et d'intelligence. Je suis aussi contente que tout soit expliqué de manière plausible (même si j'avais une théorie sur Jack Canning qui n'a jamais été vérifiée). C'est un très bon mystère pour ados. J'ai hâte de lire les autres romans de Kara Thomas. Le Jour où j'ai rencontré Murphy, de Pascal Ruter.
Je n'attendais pas grand chose de ce roman très court, mais une fois quand on y regarde de plus près, on aperçoit la forêt derrière les arbres. Le Jour où j'ai rencontré Murphy est cocasse dans le sens où absolument TOUT ce qui peut foirer, foire, mais il m'a collé une angoisse existentielle du tonnerre. Le concept de la poisse et de pourquoi certains l'ont plus que d'autres est expliqué simplement (moi qui aime les chiffres, en plus) et touche rapidement à celui du destin. Et le destin, moi, ça me file de l'urticaire parce que je déteste l'idée que notre libre-arbitre pourrait n'être qu'une illusion. Ajoutez en plus le fait que le moindre de nos choix puisse avoir un effet boule de neige à très grande échelle, nope, juste... nope. C'est quelque chose que je préfère ignorer de manière générale. Ma propre anxiété mise à part, le mélange entre la frustration de voir un nouvel obstacle à franchir et le fou rire presque nerveux face à l'ironie de l'univers donne une intrigue assez prenante et l'occasion d'un rapprochement fraternel que j'ai trouvé attendrissant. Bref, un petit roman sans prétention que je recommanderais à des enfants en âge de jurer (parce que ça jure quand même pas mal) qui n'aiment pas lire de longs romans ou tout simplement qui ont envie de se détendre. When I am through with you, de Stephanie Kuehn.
Voilà pour cette fois. Vous devriez trouver de quoi vous occuper cette idée parmi cette sélection. Si vous lisez un ou plusieurs de ces titres, n'hésitez pas à venir donner votre avis!
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