L'été n'est pas encore tout à fait fini, mais la fin du mois d'Août signale qu'il est temps pour une nouvelle Book Haul et très franchement, si j'avais su que j'allais craquer à ce point, je l'aurais séparée en deux. Sans plus attendre, voici la pile dont je vais vous parler dans cet article: ... J'ai pété un plomb. Pour ma défense, j'ai passé deux mois sans presque rien acheter mais en accumulant sur ma wishlist, et quand j'ai légèrement ouvert les vannes, le barrage a cédé. Entre les promos et les livres d'occasion, j'étais foutue. Alors accrochez-vous, parce que ça va être un peu long. Cruel Summer, de Juno Dawson.
Cruel Summer m'a ramené de vieux souvenirs d'il y a 10 ou 15 ans, quand je me goinfrais des thrillers de Christopher Pike, même si je savais que je n'allais pas en dormir la nuit. J'ai eu un peu de mal à démarrer, mais une fois prise dans l'histoire, je n'ai pas pu le lâcher. Il y a aussi un côté un peu méta. Dawson a conscience que son roman repose sur des clichés et l'assume totalement avec auto-dérision à travers le regard de Ryan et le format des chapitres. On lit un teen movie "d'horreur" à la Souviens-toi l'été dernier, qui sait qu'il en est un et qui en joue. C'était sympa et même si quelques éléments m'ont paru un peu gros, la fin a quand même réussi à me surprendre, notamment en ce qui concerne Ryan. Je vais continuer à remonter la backlist de Dawson avec plaisir. The Nowhere Girls, d'Amy Reed.
Tattoo Atlas, de Tim Floreen.
J'ai A-DO- RÉ. Tattoo Atlas était mon livre du mois de Juillet, donc vous pouvez consulter mon article pour plus d'informations sur l'histoire et ce que j'en ai pensé. Les Affamés, Chroniques d'une jeunesse qui ne lâche rien, de Léa Frédeval.
Je ne suis pas fan d'essai, donc je ne m'attendais pas à prendre une claque pareille. Quasiment tout ce que Léa raconte, je l'ai vécu. Je me suis retrouvée dans toute la partie professionnelle, d'ailleurs je n'en suis pas encore sortie, et ça m'a bien décomplexée sur le sujet. Ce livre est criant de vérité et mériterait d'être lu par pas mal d'adultes que je connais. Je suis allée voir l'adaptation en film pendant la Fête du Cinéma, et même si ce n'était pas parfait (pas fan de la fin, en particulier), j'ai passé un bon moment. Mercy Thompson 10: L’Épreuve du Silence, de Patricia Briggs.
Golden Boy, d'Abigail Tarttelin.
You'll miss me when I'm gone, de Rachel Lynn Solomon.
J'ai mis plus de temps que je n'aurais imaginé pour le terminer, mais c'est un excellent roman. L'écriture est vraiment maitrisée, ça fait plaisir à voir, et l'histoire a une fin ouverte mais satisfaisante. TW pour des pensées suicidaires et de l'automutilation, quand même, mais si vous cherchez un livre de qualité avec d'excellents personnages et une relation complexe entre sœurs, vous allez adorer You'll Miss Me When I'm Gone. Rachel Lynn Solomon est une auteure à suivre de près, donc un grand merci à Kayla, qui en parlait sur Twitter, pour m'avoir convaincue de lire ce roman. Tyler Johnson was here, de Jay Coles.
Si vous espérez un nouveau THUG, vous risquez la déception. La vidéo n'arrive qu'aux deux tiers du livre et Tyler n'est retrouvé que peu avant. La brutalité policière décrite dans TJWH est celle du quotidien, pas uniquement celle qui fait sensation sur Twitter. J'ai trouvé ça sympa, même s'il souffre de la comparaison avec THUG, qui est beaucoup plus détaillé. Je le recommande quand même parce que le questionnement de Marvin sur le sens de la vie et son propre avenir m'ont beaucoup plu et je pense qu'il vaut la peine d'être lu. Il est sorti en français chez Hachette, je crois, sous le titre My Life Matters. More Than This, de Patrick Ness.
Rouge Rubis, de Kerstin Gier.
Rouge Rubis est un premier tome sympa, que j'aurais probablement adoré si je l'avais lu il y a dix ans et si la traduction n'avait pas quelques gros défauts (quelle ado appelle ses parents Mum et Dad en français?). Je trouve le concept original et intéressant, et les personnages principaux, même s'ils sont moins matures que je n'en ai l'habitude, sont tout de même agréables à suivre. Je recommande la trilogie plutôt aux ados et aux adultes qui cherchent quelque chose de plus léger et ne sont pas dérangés par quelques approximations dans la traduction. Ou lisent l'allemand. Disons que si vous avez apprécié Twilight, Rouge Rubis vous plaira sûrement aussi, même plus. Hocus Pocus and the All-New Sequel, d'A. W. Jantha et Matt Griffin.
Nevermoor 1: The Trials of Morrigan Crow, de Jessica Townsend.
Je viens justement de poster mon article, donc pour un avis plus détaillé, vous pouvez le consulter. More Happy Than Not, d'Adam Silvera.
Under My Skin, de Juno Dawson.
Gossip Girl: I Will Always Love You, de Cecily Von Ziegesar.
The Melancholy Death of Oyster Boy, de Tim Burton. Je l'avais déjà lu, mais en français. Du coup je l'ai relu, en V.O., pour le Bibliothon du mois dernier et j'ai déjà écrit quelques lignes à ce sujet, donc je ne vais pas me répéter outre mesure. Je continue à recommander ce livre, même si je trouve que certaines histoires seraient plus percutantes avec une véritable chute. Les fans de Burton le liront avec plaisir. Vert Émeraude, de Kerstin Gier.
Ce qui devait arriver arriva: on termine avec des paradoxes temporels. C'est pour ça que je suis si mauvais public en ce qui concerne les histoires de voyages dans le temps. La plupart des évènements s'enchaine décemment, mais deux éléments majeurs sont résolus d'une manière qui aurait dû changer quasiment tout le présent. Gwen passe aussi beaucoup de temps à penser à Gideon, qu'elle ne connait que depuis une semaine, je le rappelle. En-dehors de ça, c'est toujours aussi plaisant à lire. Par contre, si je dois comparer avec le film, je préfère le rôle de Charlotte dans le film, mais le film présente encore plus de paradoxes et passe pas mal d'informations à la trappe, ce qui cause des plot holes. Dans l'ensemble, la saga est sympa, ça reste juste bourré des clichés communs au genre et le côté romantique ne plaira pas à tout le monde. Bleu Saphir, de Kerstin Gier.
Je l'ai évidemment lu avant de passer à Vert Émeraude, et ce tome était dans la lignée du précédent. Plaisant, avec un principe original, mais pas extraordinaire. On a un peu plus d'infos concernant la mythologie de la saga, même si beaucoup de questions restent sans réponse, à commencer par l'origine des prophéties, et elles le resteront. Je trouve aussi que Gwen a beaucoup plus de choses à faire par elle-même dans ce tome et c'était sympa de la voir dépasser le stade de petite ignorante qu'on balade d'un côté à l'autre. Elle prend en assurance et commence à agir de son côté. Xémérius est un ajout sympa, aussi, je l'ai trouvé marrant et original. Je suis aussi très fan de Mr Bernhard. This Savage Song, de Victoria Schwab.
J'adore le concept, ça promettait énormément de ténèbres et balancer du violon là-dedans apportait une touche de gothique. Et j'ai beaucoup aimé ma lecture, d'ailleurs je l'ai lu presque en une fois, mais je dois reconnaitre que niveau ténèbres, Victoria Schwab avait mis la barre très, très haut avec Vicious et que j'ai trouvé Kate et August pas à la hauteur. Ce bémol mis à part, la plume de Schwab est toujours aussi belle et les plot twists sont sympas. J'ai aussi eu un coup de cœur pour Ilsa et leur chat. Parce que j'aime les chats. Et je lirai Our Dark Duet quand j'en aurai l'occasion. The Burning World, d'Isaac Marion.
Willful Machines, de Tim Floreen.
Written in the Stars, d'Aisha Saeed.
At the Edge of the Uiverse, de Shaun David Hutchinson.
Cress, de Marissa Meyer.
J'ai trouvé Cress plus sympa que Scarlet, et très honnêtement, c'est probablement dû à l'absence de cette dernière d'une bonne partie de l'intrigue. Pas que je ne l'aime pas, mais elle ne m'inspire rien de particulier. Par contre, Cress est adorable, certes naïve et craintive à cause de son emprisonnement, mais compétente et courageuse à sa façon. J'apprécie que son béguin pour Thorne ne soit pas trop insistant. Au niveau de l'intrigue de la saga entière, j'aime où ça va. L'équipe prend un sale coup quand le sauvetage de Cress s'avère être une embuscade, mais ils s'en sortent à leur manière, se retrouvent presque tous miraculeusement et tout commence à se mettre en place avec des plans précis qui ne demandent qu'à se concrétiser. Et j'aime toujours autant les clins d’œil aux contes d'origine. Winter, de Marissa Meyer.
Winter a pas mal de très bons points. Pour commencer, le personnage éponyme est juste adorable. Pas sûr que ce soit possible de ne pas l'aimer et je trouve qu'elle formait un super duo avec Scarlet, que j'ai trouvée beaucoup plus intéressante dans ce tome, d'ailleurs. Ensuite, il y a la romance avec Jacin, la seule de la saga à s'être développée sur une période plus longue que quelques jours, et bon, la princesse et le garde, menacés par la reine, c'est super romantique, quand même. Du côté de l'intrigue, on a tout le côté parallèle Winter/Blanche-Neige, mais aussi la révolution lancée par Cinder, ce qui fait qu'on se retrouve avec ce pavé de 800 pages passées, mais c'est prenant et ça conclue très bien la saga sans négliger aucun personnage, pourtant nombreux. Dans l'ensemble, les Chroniques Lunaires sont une très bonne série avec un univers très travaillé, une galerie de personnages intéressants et une fin satisfaisante. Je la recommande avec plaisir. Catwoman: Soulstealer, de Sarah J. Maas.
Dire que je suis déçue serait l'euphémisme du siècle. J'avais beaucoup aimé Wonderwoman: Warbringer, Sarah J. Maas a énormément de fans et Catwoman est une icône. A priori on partait gagnants. Mais il n'y a RIEN pour sauver ce naufrage à mes yeux. Le peu d'action qu'il y a est noyé dans l'autosatisfaction de Selina, une véritable Mary Sue qui n'arrête de se féliciter de ses compétences que le temps de se plaindre que les autres ne lui arrivent pas à la cheville. Elle sait tout faire (du combat à l'ingénierie en passant par l'informatique), elle a toujours une longueur d'avance sur tout le monde et SJM fait tout pour qu'on la trouve badass. Tout ce que je déteste. Et ne me lancez même pas sur la diversité mal représentée, les personnages mythiques tournés en ridicule, le fameux plan de Selina dont on n'entend pas parler avant les 50 dernières pages et cette fin absolument risible. Epic fail. Ma seule consolation est que je suis presque entièrement profane en ce qui concerne les comics Batman, donc ça ne m'a pas trop fait mal au cœur de voir à quel point Maas avait craché dessus. City of Ghosts, de Victoria Schwab.
J'adore quand mes précommandes arrivent en avance. Schwab débute une nouvelle série de livres, pour la jeunesse, cette fois, et c'est réussi. City of Ghosts est plus court et moins complexe que ses autres romans que j'ai lus, mais tout aussi intéressant. J'adore les personnages, en particulier Jacob, j'aime l'univers, ça se lit tout seul et mon seul regret, c'est que maintenant, je vais devoir attendre pour la suite. J'ai d'autant plus aimé que j'ai eu une vibe un peu Spooksvile avec le chemin secret et le Raven en guise de Madeline Templeton. J'ai grandi avec ces livres, je ne pouvais qu'aimer un nouveau livre dans un univers similaire. D'ailleurs je les relirais bien en attendant la suite de City of Ghosts. Je dirais bien que je vais compenser en étant raisonnable en automne, mais vu le nombre de précommandes que j'ai déjà passées, rien n'est moins sûr. Je vais finir par renommer ce blog "drowning in an ocean of ink", si ça continue.
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